Offre de projet de maîtrise avec financement.

Nous sommes actuellement à la recherche d’un ou d’une candidate pour un projet de maîtrise avec mémoire visant le développement de nouvelles méthodes d’estimation d’erreurs hydrographiques et d’identification de leurs sources, de calibration automatique et d’analyse morphologique des fonds. Le projet est dirigé par Sylvie Daniel et Éric Guilbert et assorti d’un financement sur 20 mois.

Description

Les connaissances, avancées et résultats issus de cette recherche, ont pour objectif de fournir des moyens de mise en oeuvre des véhicules autonomes de surface à des fins hydrographiques. Ainsi, à terme, nous souhaitons, par une analyse en temps quasi-réel des données d’un système hydrographique (système de positionnement GNSS, centrale inertielle, sondeur multifaisceaux), pouvoir doter un véhicule autonome de surface d’une capacité à planifier et replanifier sa mission pour maximiser la qualité des données. Nous souhaitons également pouvoir entreprendre une telle analyse des données dans le contexte émergeant du télétravail à bord des navires hydrographiques. Le projet abordé dans la présente maîtrise va cibler l’estimation de l’incertitude des sondes bathymétriques en lien avec la morphologie du fond dans un contexte d’analyse de la qualité du levé afin de respecter les exigences hydrographiques.

Cette proposition de sujet de maîtrise de 20 mois est décomposée en 3 phases, la première correspondra à la sélection des points de sonde bathymétriques intervenant dans les estimateurs d’erreur et de qualité du levé en prenant en compte l’incertitude, la morphologie et la rugosité du fond, la seconde portera sur les estimateurs d’erreur de célérité, la troisième sur la planification du levé sur une zone de contrôle.

Pour tous les détails et pour soumettre votre candidature (date limite : 9 juillet 2020), consultez la page suivante.

Félicitations à Éric Guilbert, Thierry Badard et Sylvain Jutras pour l’obtention d’une subvention de 190 500$ du FRQNT, dans le cadre du programme Projets de recherche en équipe. D’une durée de 3 ans, le projet financé permettra d’exploiter le plein potentiel des nouvelles données LiDAR récemment acquises par le gouvernement du Québec.

Ces données géospatiales de très haute résolution permettent de produire une information précise et complète sur la hauteur de la canopée, la pente du terrain et la présence de chemins et de cours d’eau. Elles commencent à être utilisées pour créer une cartographie des cours d’ eau avec une précision et une exactitude inégalées. Cependant, les méthodes existantes, développées pour traiter des photos aériennes, ne sont plus adaptées à des volumes de données de plusieurs centaines de téraoctets et requièrent de nombreuses interventions manuelles. Dans le cadre de ce projet, les chercheurs proposent une approche innovante pour automatiser le processus et mieux garantir le résultat final.  Plus spécifiquement, cette approche se base sur (1) une modélisation terrain réalisée par une triangulation bâtie sur les points lidar au sol directement rendant le tuilage et l’interpolation non nécessaires et (2) une modélisation des cours d’eau à partir des talwegs pour éviter les prétraitements sur le terrain et les raccordements manuels de cours d’eau.

Pour mettre en œuvre leur approche, l’équipe de recherche s’est fixée les deux objectifs suivants :

  • Concevoir une architecture de données géospatiales massives qui permette de traiter les points lidar, de stocker la triangulation et qui fournisse les outils nécessaires pour analyser le modèle de terrain ;
  • Développer de nouveaux algorithmes de détection des cours d’eau à partir d’une triangulation qui tiennent compte des chemins dans le calcul des écoulements.

Sylvie Daniel est à la recherche d’un(e) étudiant(e) pour réaliser un projet de maîtrise portant sur la Fusion multisource de données topobathymétriques à des fins de production d’un modèle numérique d’élévation global (terrestre et subaquatique): application à la Communauté Métropolitaine de Québec. Le financement est assuré (24 mois) et le projet global rassemble plusieurs institutions et partenaires soit l’INRS, l’Université Laval, l’UQAR, l’UQAM et la CMQ.

Aperçu

La Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) désire réaliser la cartographie des zones inondables de la basse-côte du fleuve Saint-Laurent sur son territoire d’ici décembre 2022. Ce tronçon du fleuve est extrêmement complexe d’un point de vue hydrodynamique et paradoxalement mal documenté. Malgré sa désuétude, la côte de crue (calculée en 1986) prévaut sur tout le long de la côte-basse de la CMQ. Elle ne tient pas en compte des variabilités spatiales et temporelles des caractéristiques météo-hydrodynamiques de la vallée fluviale du Saint-Laurent. Une cartographie des zones inondables basée sur un modèle hydrodynamique de haute résolution fait cruellement défaut pour l’aménagement du territoire et la planification des interventions (gestion de crises) en matière de sécurité publique.

L’objectif principal du projet de recherche vise à construire une modélisation hydrodynamique du fleuve Saint-Laurent de résolution suffisamment fine pour aider la CMQ à produire une carte des zones inondables du fleuve en réponse à la Politique de Protection des Rives, du Littoral et des Plaines inondables (tant dans sa version actuelle que dans une version future). Pour que la modélisation soit fiable, il convient de disposer d’un modèle numérique d’élévation (MNE) global (terrestre et subaquatique) et de mesures hydrométriques à des fins de calibration-validation-prédiction. Ceci constitue l’objet de la recherche qui sera menée dans la présente maîtrise.

Cette proposition de sujet de maîtrise de 24 mois est décomposée en 3 phases, la première correspondra à un inventaire des données topobathymétriques sur le site d’étude, la seconde sur la fusion et l’intégration de ces données en vue de produire un modèle numérique d’élévation (MNE) global, la troisième sur la validation du MNE produit.

Pour tous les détails et pour soumettre votre candidature (date limite : 12 juin 2020), consultez la page suivante.

Photo by Simone van der Koelen on Unsplash

Thierry Badard fait partie d’une équipe de 14 chercheurs qui ont reçu un financement de 1,2 M$ des Instituts de recherche en santé du Canada, en partenariat avec le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. D’une durée de 3 ans, le projet vise à mieux comprendre le phénomène de polypharmicie, i.e. la prise de plusieurs médicaments, notamment chez les aînés.

Le rôle de Thierry sera d’assurera la prise en compte de la dimension spatiale dans les algorithmes et systèmes experts basés sur l’IA qui seront conçus. En lien avec les données sociodémographiques, cela permettra notamment de déceler s’il existe des endroits plus enclins à développer des cas problématiques de polypharmacie, de tenter d’en identifier les causes et/ou facteurs facilitant et de pouvoir éventuellement définir des actions plus localisées afin de diminuer les cas à problèmes dans ces régions/zones.

Lire la nouvelle de l’Université Laval.

En réponse à la pandémie actuelle, des solutions numériques sont proposées notamment pour mieux retracer les différents contacts qu’une personne infectée ait pu avoir. Comment fonctionnent ces applications ? Qu’en est-il des enjeux éthiques et sociaux sous-jacents. Stéphane Roche, chercheur régulier au CRDIG, s’est penché sur la question.

On vous propose ici quelques textes d’opinion et entrevues réalisées avec Stéphane:

Où en est rendu la recherche ? Quelles sont les avantages à visualiser les données cadastrales en 3D ? Quels défis restent-ils à relever ?

Vous apprendrez tout ceci en lisant cet article, paru dans le no. d’hiver 2020 de la revue Géomatique de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec.

Venez assister à la conférence-midi de Matthieu Noucher, chercheur au CNRS et chercheur associé au CRDIG, le 24 février 2020, de 12h00 à 13h00 à la salle 2306 du pavillon Louis-Jacques-Casault.

Une belle présence de Vincent Dupont à la conférence IEEE-OCEANS 2019, tenue en octobre dernier à Seattle, et qui a rassemblé chercheurs, professionnels et entrepreneurs du domaine marin.

Vincent y a présenté ses travaux de maîtrise sous la forme d’un article ainsi que dans le cadre du concours d’affiches étudiantes.

A region growing algorithm adapted to bathymetric point clouds

Abstract—This project focuses on the extraction of plane surfaces and their uncertainty in a bathymetric point cloud. To do so, we propose the Region-Growing-Adapted-to-Bathymetry (RGAB) algorithm. Knowing where plane surfaces on the sea-bottom are is needed in calibration of MBES system. These surfaces are also involved in the computation of error estimators used to validate data acquired by ASV. With the RGAB algorithm, we propose several adaptations to classic region growing to be used with bathymetric point cloud. Indeed, we use a more robust PCA approach to extract local normal vectors and a raster-based analysis on the bathymetric DTM to get seed regions for all plane surfaces.

Vous êtes étudiantes ou étudiants au premier cycle et avez complété au moins une année d’études dans un programme en sciences naturelles et génie ? Vous aimeriez acquérir une expérience en recherche dans un domaine de pointe ?

Vous avez du goût pour la science des données, les technologies géospatiales et les données massives ? Vous voulez évoluer dans un milieu qui fait place à la recherche et à l’innovation ? Vous voulez contribuer à des projets de R&D novateurs en partenariat avec différents acteurs du milieu privé et public ? Vous voulez vous développer dans un milieu stimulant et à la fine pointe ? Alors venez nous rejoindre au Centre de recherche en données et intelligence géospatiales ! Un poste de professionnel(le) de recherche en géo-informatique/science des données géospatiales est actuellement ouvert.

Pour plus d’information et pour postuler :
https://www.spla.ulaval.ca/monspla/offre?offre=317026