Développement d’un système LiDAR-SONAR mobile pour la surveillance des infrastructures maritimes Description Contexte et objectifs Le programme de recherche AmphibiAR étudie le potentiel d’un système LiDAR et SONAR intégré pour la surveillance et le contrôle des infrastructures portuaires. Le terme « Amphibi » fait référence aux espèces d’amphibiens capables de vivre à la fois sur terre et […]

Vous aimeriez poursuivre des études doctorales sur un sujet de pointe ? Joignez-vous à une équipe dynamique qui travaille à développer une nouvelle méthode de cartographie des cours d’eau du Québec forestier par un traitement automatisé de données LiDAR. Le financement du doctorat est assuré pour une durée de 3 ans (21 000$/an), grâce à une subvention FRQNT – Projet de recherche en équipe.

Contexte et objectif

Les technologies actuelles permettent de produire des réseaux hydrographiques à partir de modèles numériques de terrain (MNT) de très haute résolution (1 m²) sur de très grandes surfaces (plusieurs milliers de km²).  Ces MNT sont des grilles obtenues par interpolation de points lidar. Le réseau hydrographique est ensuite extrait par accumulation de flux. Cependant, cette approche nécessite plusieurs prétraitements qui viennent altérer la qualité de l’information en entrée, comme la classification des points au sol, la segmentation par tuiles et leur réassemblage.

L’objectif du projet de recherche est de développer une approche alternative où le réseau hydrographique sera construit à partir d’une surface triangulée minimisant l’altération des données lidar.

Lors de travaux préliminaires, l’équipe a développé une approche transformant un réseau de talwegs en réseau hydrographique. Cependant, cette méthode doit être adaptée pour les surfaces triangulées. Ensuite, il s’agira d’intégrer différents éléments topographiques ou contraintes (ponceaux et routes) dans le réseau pour le corriger en fonction de la réalité du terrain en milieu forestier, déjà précisément documentée pour plusieurs bassins versants au Québec. La solution proposée devra tenir compte du défi de traitement de grandes bases de données en vue de son intégration dans une architecture de données massives actuellement en développement.

Ce doctorat constitue la pièce maîtresse d’un grand projet, supervisé par Éric Guilbert, Thierry Badard et Sylvain Jutras, qui rassemblera à terme une équipe de 2 professionnels de recherche, 3 étudiants et étudiantes à la maîtrise ainsi que de plusieurs auxiliaires de recherche.

Pour tous les détails et pour soumettre votre candidature, visitez la page suivante.



Offre de projet de maîtrise avec financement.

Nous sommes actuellement à la recherche d’un ou d’une candidate pour un projet de maîtrise avec mémoire visant le développement de nouvelles méthodes d’estimation d’erreurs hydrographiques et d’identification de leurs sources, de calibration automatique et d’analyse morphologique des fonds. Le projet est dirigé par Sylvie Daniel et Éric Guilbert et assorti d’un financement sur 20 mois.

Description

Les connaissances, avancées et résultats issus de cette recherche, ont pour objectif de fournir des moyens de mise en oeuvre des véhicules autonomes de surface à des fins hydrographiques. Ainsi, à terme, nous souhaitons, par une analyse en temps quasi-réel des données d’un système hydrographique (système de positionnement GNSS, centrale inertielle, sondeur multifaisceaux), pouvoir doter un véhicule autonome de surface d’une capacité à planifier et replanifier sa mission pour maximiser la qualité des données. Nous souhaitons également pouvoir entreprendre une telle analyse des données dans le contexte émergeant du télétravail à bord des navires hydrographiques. Le projet abordé dans la présente maîtrise va cibler l’estimation de l’incertitude des sondes bathymétriques en lien avec la morphologie du fond dans un contexte d’analyse de la qualité du levé afin de respecter les exigences hydrographiques.

Cette proposition de sujet de maîtrise de 20 mois est décomposée en 3 phases, la première correspondra à la sélection des points de sonde bathymétriques intervenant dans les estimateurs d’erreur et de qualité du levé en prenant en compte l’incertitude, la morphologie et la rugosité du fond, la seconde portera sur les estimateurs d’erreur de célérité, la troisième sur la planification du levé sur une zone de contrôle.

Pour tous les détails et pour soumettre votre candidature (date limite : 9 juillet 2020), consultez la page suivante.

Sylvie Daniel est à la recherche d’un(e) étudiant(e) pour réaliser un projet de maîtrise portant sur la Fusion multisource de données topobathymétriques à des fins de production d’un modèle numérique d’élévation global (terrestre et subaquatique): application à la Communauté Métropolitaine de Québec. Le financement est assuré (24 mois) et le projet global rassemble plusieurs institutions et partenaires soit l’INRS, l’Université Laval, l’UQAR, l’UQAM et la CMQ.

Aperçu

La Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) désire réaliser la cartographie des zones inondables de la basse-côte du fleuve Saint-Laurent sur son territoire d’ici décembre 2022. Ce tronçon du fleuve est extrêmement complexe d’un point de vue hydrodynamique et paradoxalement mal documenté. Malgré sa désuétude, la côte de crue (calculée en 1986) prévaut sur tout le long de la côte-basse de la CMQ. Elle ne tient pas en compte des variabilités spatiales et temporelles des caractéristiques météo-hydrodynamiques de la vallée fluviale du Saint-Laurent. Une cartographie des zones inondables basée sur un modèle hydrodynamique de haute résolution fait cruellement défaut pour l’aménagement du territoire et la planification des interventions (gestion de crises) en matière de sécurité publique.

L’objectif principal du projet de recherche vise à construire une modélisation hydrodynamique du fleuve Saint-Laurent de résolution suffisamment fine pour aider la CMQ à produire une carte des zones inondables du fleuve en réponse à la Politique de Protection des Rives, du Littoral et des Plaines inondables (tant dans sa version actuelle que dans une version future). Pour que la modélisation soit fiable, il convient de disposer d’un modèle numérique d’élévation (MNE) global (terrestre et subaquatique) et de mesures hydrométriques à des fins de calibration-validation-prédiction. Ceci constitue l’objet de la recherche qui sera menée dans la présente maîtrise.

Cette proposition de sujet de maîtrise de 24 mois est décomposée en 3 phases, la première correspondra à un inventaire des données topobathymétriques sur le site d’étude, la seconde sur la fusion et l’intégration de ces données en vue de produire un modèle numérique d’élévation (MNE) global, la troisième sur la validation du MNE produit.

Pour tous les détails et pour soumettre votre candidature (date limite : 12 juin 2020), consultez la page suivante.