Le jeudi 26 janvier prochain entre 9h00 et 12h00 se tiendra en ligne (via Zoom) un atelier gratuit sur les jumeaux numériques organisé par le Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG) de l’Université Laval.

Premier d’une série de quatre, cet atelier intitulé « Concepts de base des jumeaux numériques » vise à transmettre aux participant.e.s les connaissances fondamentales liées aux jumeaux numériques en géomatique et mets la table pour les trois ateliers thématiques qui suivront sur les applications des jumeaux numériques en santé publique, en gestion de risque et pour le développement durable. Ces ateliers visent à faire connaître l’expertise, faciliter la diffusion des connaissances et favoriser les échanges autour de la notion de jumeau numérique et de la place centrale qu’occupent les technologies et données géospatiales dans leur constitution mais aussi leur utilisation.

D’une durée de 3 heures, ce premier atelier est constitué de trois présentations :

· Entre 9h et 10h, une présentation intitulée « Comprendre les bases des jumeaux numériques », par le professeur Thierry Badard de l’Université Laval (Québec) ;

· Entre 10h et 11h, une présentation intitulée « Les sources de données et les standards pour les jumeaux numériques urbains », par la professeure Rafika Hajji de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (Maroc) ;

· Entre 11h et 12h, une présentation intitulée « Les enjeux du développement d’un Digital Twin pour la région liégeoise », par le professeur Roland Billen de l’Université de Liège (Belgique).

Pour vous y inscrire, rendez-vous sur le site web de l’atelier et cliquez sur « Je m’inscris ». Remplissez le court formulaire, soumettez-le et vous devriez recevoir le lien Zoom vous permettant de vous connecter à l’atelier. Site web de la série d’ateliers : https://crdig.ulaval.ca/jumeaux_numeriques/

Notez que cet événement est rendu possible grâce à un financement du Ministère des Relations Internationales et de la Francophonie du Québec via son programme « Appel à projets – Coopération bilatérale Québec-Royaume du Maroc ».

Nous vous invitons à vous inscrire en grand nombre et à partager largement cette annonce dans vos réseaux respectifs afin de rejoindre un maximum de personnes.

Au plaisir de vous compter parmi nous le 26 janvier prochain, Le comité organisateur

Mir Mostafavi, chercheur au CRDIG, fera une présentation à l’Institut Intelligence et Données sur le thème Intelligence et données géospatiales au cœur de la mobilité inclusive et durable le 11 Novembre de 12 à 13 h en ligne.

Pour plus d’information et vous inscrire :

https://iid.ulaval.ca/evenements/webinaire-intelligence-et-donnees-geospatiales-au-coeur-de-la-mobilite-inclusive-et-durable/

Vous êtes cordialement invité.e.s à assister à la soutenance de thèse de M. Roger Cesarie Ntankouo Njila au doctorat en sciences géomatiques qui aura lieu de façon virtuelle, le lundi 21 novembre 2022 à 8h30 (heure de Québec).

21 novembre 2022 à 8h30

Pavillon Gene-H.-Kruger, salle 2320-2330

2425, rue de la Terrasse

Université Laval, Québec

Délibération : Pavillon Gene-H.-Kruger, salle 1358

Voici le lien Zoom afin de pouvoir assister à cette soutenance de façon virtuelle : https://ulaval.zoom.us/j/61948347253?pwd=d0U2elB0bWZJSGprUVV5QzRwakFVdz09

MEMBRES DU JURY

Président

M. Marc Cocard – Directeur du Département des sciences géomatiques

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique – Université Laval

Examinateurs 

M. Mir Abolfazi Mostafavl, directeur de recherche

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique – Université Laval

Département des sciences géomatiques

M. Jean Brodeur, codirecteur de recherche

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique – Université Laval

Département des sciences géomatiques

M. Reda Yaagoubi, examinateur externe

Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II : School of Geomatics and Surveying Engineering – Maroc

M. Damase P. Khasa, examinateur

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique – Université Laval

Département des sciences du bois et de la forêt

M. Christian Larouche, examinateur

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique – Université Laval

Département des sciences géomatiques

Titre et résumé de la thèse :

Représentation de phénomènes spatiaux de forme vague et leur dynamique à partir de données de réseaux de capteurs : une approche décentralisée à base de logique floue

De nos jours, l’usage des flux de données de capteurs est fondamental pour le suivi de nombreux phénomènes d’intérêt et le soutien des systèmes d’aide à la décision spatiale. La plupart des phénomènes environnementaux tels que les ilots de chaleur, le bruit ou la pollution par les gaz ou les incendies de forêt ont des limites spatiales vagues. Il est généralement difficile de détecter directement les limites de tels phénomènes pour leur représentation spatiotemporelle fidèle à la réalité et d’en analyser leur dynamique et leurs interactions. La faible portée spatiale des observations faites par les capteurs amplifie le niveau d’imprécision spatiale qui caractérise les données des réseaux de capteurs. Une collaboration exempte de toute ambigüité sémantique est donc requise entre capteurs connectés au sein du réseau en vue d’inférer les connaissances décrivant la géométrie, la temporalité des phénomènes ainsi que leurs interactions spatiotemporelles.

L’objectif général de cette thèse est de proposer une approche de raisonnement spatial décentralisée à base de règles sémantiques et de logique floue pour la modélisation et les calculs spatiaux relatifs aux phénomènes de forme vague à partir des données du réseau de capteurs. Pour atteindre cet objectif, les objectifs spécifiques suivants ont été considérés : 1) assurer l’extraction d’objets spatiaux de type flou (fuzzy-crisp) composés d’un noyau et d’une partie conjecture, représentant les phénomènes avec des limites vagues, à partir des données de réseaux de capteurs, 2) représenter le dynamique d’un phénomène de forme spatiale floue décrit par des flux de données de réseau de capteurs; et enfin 3) développer une approche de calcul, de modélisation et d’analyse des relations topologiques des phénomènes de forme spatiale floue à partir d’observations au sein de réseaux de capteurs.

L’intégration de la méthode de la logique floue trivalente proposée dans le cadre de cette recherche permet aux capteurs d’inférer à chaque moment sur l’appartenance de leur position à l’étendue spatiale des phénomènes observés. Les capteurs dotés d’une base de connaissance intégrant la sémantique des données de capteurs, de la spatialité des phénomènes observés et des modèles spatiaux utilisés pour leur représentation, collaborent ainsi sans aucune ambigüité, et infèrent sur leur position relative (statut spatial) vis-à-vis des différentes parties topologiques décrivant la géométrie des phénomènes observés. Cette position relative des capteurs est utilisée comme base de construction des objets de type fuzzy-crisp représentant à un moment donné les phénomènes dont les limites ne sont pas franches. Par ailleurs, l’analyse des flux de données de capteurs permet d’inférer sur l’évolution des positions relatives des capteurs vis-à-vis des parties topologiques décrivant la géométrie des phénomènes observés. Ceci est le fondement de l’approche d’analyse de la dynamique spatiotemporelle des phénomènes observés par les réseaux de capteurs. Enfin, les indices de position relative des capteurs vis-à-vis des différentes parties topologiques de deux phénomènes environnementaux observés simultanément par un réseau de capteurs ont été utilisés pour reconstituer les modèles d’intersection 5X5 (intégrant les cinq parties topologiques constituant la géométrie des objets spatiaux de type fuzzy-crisp) décrivant la relation topologique qui a lieu à un moment donné entre deux phénomènes décrits par les données de capteurs. Les approches proposées ont été implémentées et testés pour divers cas d’application en vue de leur validation.

Félicitations à Mohsen HASSANZADEH SHAHRAJI qui a soutenu le 29 aout avec succès sa thèse de doctorat en sciences géomatiques intitulée Développement d’une nouvelle méthodologie d’acquisition et de traitement des données servant à l’alignement rigoureux des systèmes LiDAR mobiles marins. Les travaux de Mohsen étaient encadrés par Christian Larouche du CRDIG et coencadrés par Marc Cocard du département de sciences géomatiques.

Félicitations à Alexandre Gourret, étudiant au doctorat en sciences géomatiques sous la direction du professeur Stéphane Roche et la codirection de Matthieu Noucher, CNRS, Bordeaux, France, pour l’obtention d’une bourse d’appui à la relève de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA). 

Ces bourses d’appui sont attribuées à des membres de la communauté étudiante, du collégial au post-doctorat, qui entreprennent ou poursuivent des activités de recherche ou de recherche-création dans le domaine des impacts sociétaux de l’IA et du numérique et de l’innovation responsable.

Alexandre a commencé une thèse en janvier 2022 sur le thème « Conception d’une méthode d’identification et de visualisation des déserts de données géographiques ».

Les 9 et 10 mai derniers avait lieu le colloque « L’observation de la Terre : en première ligne pour faire face aux défis environnementaux et sociétaux » coorganisé par des membres du CRDIG/Université Laval (Charles Gignac et Thierry Badard), du CARTEL/Université de Sherbrooke (Yacine Bouroubi) et de l’Institut National de la Recherche Scientifique (Saeid Homayouni). 

Rassemblant environ une trentaine de participant.e.s, le colloque avait comme grand objectif de fournir un état des lieux des activités et innovations en observation de la Terre au Québec. Les organisations suivantes ont présenté lors du colloque : le CRDIG, le CARTEL, l’INRS, l’UQAR, l’Agence Spatiale européene (ESA), l’Agence Spatiale canadienne (ASC), le Centre canadien de cartographie et d’observation de la Terre (CCCOT), le Centre d’Enseignement et de Recherche en Foresterie (CERFO) et le Centre de Géomatique du Québec (CGQ).

Au niveau du CRDIG, neuf participant.es sont intervenus, donc 4 étudiant.es (Xavier Malet, Reza Mahmoudi Kouhi, Niloufar Haghighatgou et Pauline Perbet), un postdoctorant (Stéphane Guinard), un professionnel (Charles Gignac) et trois professeur.es (Thierry Badard, Sylvie Daniel et Éric Guilbert). 

Le colloque a permis de rassembler des intervenants et décideurs gouvernementaux et des chercheurs collégiaux et universitaires dans un forum commun et ouvert. Plusieurs discussions intéressantes sur la collaboration interuniversitaire et université/gouvernement dans le domaine du géospatial ont eu lieu.  

Les quatre grands thèmes présentés lors du colloque étaient les données massives en OT/géospatial, l’intelligence artificielle (GeoAI), les nouveaux capteurs et plateformes et la démocratisation des données géospatiales. 

Un panel sur l’éthique et les impacts sociétaux de l’IA et du géospatial a été tenu le second jour du colloque. Les panélistes étaient M. Orlando Rodriguez, président de l’Ordre des Arpenteurs-Géomètres du Québec, M. Pierre-Luc Saint-Charles, chercheur en intelligence artificelle au MILA et Thierry Badard, professeur et directeur du CRDIG. 

Ayant suscité l’attention des médias, les co-organisateurs sont très heureux de noter un engouement pour l’observation de la Terre. Tout annonce qu’une édition 2023 sera tenue dans le cadre du congrès de l’ACFAS 2023 à Montréal, restez à l’affût ! 

Les présentations seront d’ailleurs bientôt disponibles sur une page dédiée sur le site du CRDIG.