Chercheurs honoraires

Yvan Bédard est l’un des membres fondateurs du Centre de recherche en géomatique, qu’il a dirigé pendant 7 années. Il fut professeur au Département des sciences géomatiques de 1986 à 2014 ainsi que professeur-associé au Geodesy and Geomatics Engineering Department de l’Université du Nouveau-Brunswick. Il fut également le co-fondateur et directeur scientifique du Centre de développement de la géomatique. En 2016, il fut nommé professeur émérite à l’Université Laval.

Spécialisé en système d’information et bases de données géospatiales ainsi qu’en qualité des données géospatiales, il est auteur ou co-auteur de plus de 500 communications scientifiques. Il a encadré et co-encadré près de 200 étudiants gradués et géré des subventions et contrats de R&D pour plus de 23 millions de dollars. De 2004 à 2009, il fut titulaire de la Chaire de recherche industrielle CRSNG en bases de données géospatiales décisionnelles. En 2009, il a cofondé, avec son équipe de professionnels de recherche, une startup pour le transfert technologique de leurs travaux (Intelli³).

Christopher Gold fut professeur au Département des sciences géomatiques de 1990 à 1999, époque durant laquelle il fut le titulaire de la Chaire de recherche industrielle CRSNG en géomatique appliquée à la foresterie et l’un des chercheurs impliqués dans la création du Réseau de centres d’excellence en géomatique GEOIDE.  De 2000 à 2004, il fut professeur et directeur de recherche au département d’arpentage et de géo-informatique de la Hong Kong Polytechnic University. En 2003, il devient professeur à la University of Glamorgan au Royaume-Uni et titulaire d’une chaire Marie Curie au sein du groupe de recherche en SIG.

Ses travaux ont contribué significativement au développement de structures de données spatiales, de modèles spatiaux de perception et de contiguïté, d’applications géo-informatiques et d’algorithmes. Il est connu dans la communauté géo-informatique pour ses travaux sur les structures de données spatiales, les diagrammes de Voronoi, la cartographie dynamique et la modélisation 3D, ainsi que pour ses publications et présentations dans de nombreux domaines.

Rock Santerre fut professeur au Département des sciences géomatiques de 1999 à 2017 et fondateur du laboratoire GPS-Géodésie. Parmi ses principaux travaux de recherche, notons l’étude de la propagation des erreurs dans le positionnement GPS de précision, l’interprétation géométrique du positionnement par satellites, l’étude des déformations de la croûte terrestre et l’auscultation topographique d’ouvrages de génie, l’amélioration du positionnement vertical GPS, le développement d’algorithmes GNSS, PPP et PRT et la mesure des vagues et des marées.

Il détient 3 brevets d’invention : Mât télescopique GPS; Sonde d’arpentage à 2 antennes GPS; Synchronisation d’antennes GPS par fibres optiques.

Il a dirigé et co-dirigé près de 40 étudiant(e)s gradué(e)s en provenance de 10 pays francophones (francophiles). Il a également encadré 7 professionnel(le)s de recherche, de 6 techniciens, de 45 auxiliaires de recherche, de 45 stagiaires au 1er cycle et de 40 étudiant(e)s de 1er cycle pour leurs projets de fin d’étude. Il fut auteur de près de 225 articles et présentations cités plus de 400 fois dans des livres ou articles (RAC) en 14 langues et a collaboré à la rédaction de 3 livres.

Marius Thériault a débuté sa carrière de professeur au Département de géographie de l’Université Laval en 1979. En 2000, il a rejoint l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional (ÉSAD). Directeur du Centre de recherche en aménagement et développement de 2000 à 2006, il a été professeur invité dans plusieurs universités en Suisse, en France, en Belgique et au Luxembourg. Il a pris sa retraite en septembre 2013 et a été nommé professeur émérite en 2015.

Pionnier du traitement géographique de l’information, le professeur Marius Thériault est une référence sur la scène internationale en matière de modélisation des phénomènes spatialisés. Il a été professeur invité dans plusieurs universités en Suisse et en France. Les résultats de ses recherches sont publiés dans une cinquantaine de revues scientifiques et il a publié plusieurs livres portant sur les dynamiques urbaines, en français et en anglais. Enfin, il a été rédacteur francophone de la revue Le géographe canadien de 2008 à 2011 et de 2014 à 2018.